Elise Toïdé
« Mon travail est intuitif. Lorsque je réalise un portrait, ou bien une histoire autour d’une personne, j’aime me promener avec elle. Apprendre à la connaître, à la photographier naturellement, dans un endroit qui nous convient. J’aime laisser les choses venir à moi »
Élise Toïdé s’absorbe “à connaître peu à peu un territoire et à en capturer les émotions éphémères, à la manière d’un portrait”. Cela imprime ses prises de vues frontales d’un “naturalisme poétique”. Deux mots que François Mauriac utilisait pour décrire les vers d’Anna de Noailles, ces “cris admirables d’une pythie sur un trépied” qui, en 1901, goûtait les ombres et guettait les carpes du parc Monceau.
Élise Toïdé s’absorbe “à connaître peu à peu un territoire et à en capturer les émotions éphémères, à la manière d’un portrait”. Cela imprime ses prises de vues frontales d’un “naturalisme poétique”. Deux mots que François Mauriac utilisait pour décrire les vers d’Anna de Noailles, ces “cris admirables d’une pythie sur un trépied” qui, en 1901, goûtait les ombres et guettait les carpes du parc Monceau.